Les Trois Grands Axes Des Compétences Sociales

Les axes des compétences sociales s’apprennent, on ne naît pas avec. Nous venons tous au monde avec les outils nécessaires pour entrer en relation avec les autres et faire partie de certains groupes. Le fait est que nous transformons ces caractéristiques innées en compétences pratiques grâce à l’apprentissage.

Nous commençons à nous intégrer dans la culture par voie d’imitation. C’est ainsi que nous apprenons le langage, premier vecteur de relation aux autres et de comportements envers les autres. Nos parents nous donnent une ligne directrice sur la façon de se rapporter au monde.

Les personnes qui nous entourent pendant notre enfance ne sont peut-être pas les meilleurs professeurs de compétences sociales. Ou qu’ils se rapportent à nous d’une manière médiocre. Pour cette raison, nous ne savons parfois  pas comment établir correctement nos relations avec les autres, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre . Pour ce faire, la première chose est de savoir quels sont les axes des compétences sociales.

1. La confiance, un des axes des compétences sociales

Il n’y a aucun moyen de faire confiance aux autres si vous ne vous faites pas confiance en premier. C’est l’un des grands axes des compétences sociales que, malheureusement, beaucoup de gens n’ont pas cultivés et développés. C’est en grande partie dû au fait qu’il y a toute une histoire d’apprentissage qui nous amène à douter de ce que nous sommes et de ce que nous valons.

L’estime de soi et la confiance en soi se fondent dans les premières années de la vie. La relation avec les parents est essentielle. La chose habituelle est que si les parents ont des difficultés dans ce domaine, les enfants en ont aussi. Ce n’est pas une équation mathématique, mais cela se passe généralement de cette façon.

Désormais, il est toujours possible de développer une plus grande confiance en soi. Les experts conseillent d’éviter l’autocritique mordante et les pensées négatives sur vous-même et les autres. Apprenez également à exprimer vos émotions à voix haute et aussi précisément que possible. D’autre part, apprendre à maintenir une posture droite et à ne pas attendre de se sentir totalement en confiance pour agir aide également.

2. La communication, un aspect fondamental

Un autre axe des compétences sociales est la capacité à communiquer. C’est presque tautologique, puisqu’il est évident que si nous ne développons pas des compétences de communication, il nous sera difficile d’établir des liens fluides avec les autres. L’essentiel ici n’est pas d’apprendre à faire des discours fleuris, ni d’être des experts en éloquence.

La meilleure façon de communiquer avec les autres est de parler de nos émotions. Ce n’est pas une communication rationnelle, mais une communication émotionnelle, qui nous permet de construire de meilleures relations avec les autres. Un des axes des compétences sociales est de pouvoir transmettre ce que l’on ressent et qui l’on est.

La possibilité de montrer nos sentiments et nos émotions sans filtres ni précautions encourage l’empathie. C’est aussi un facteur déterminant pour générer de la proximité avec les autres. En fait, cela contribue de manière significative au fait que d’autres ouvrent également leur monde intérieur et nous permettent d’y entrer.

3. La connexion, la clé de liens sains

Se connecter aux autres, c’est être présent dans leur vie et savoir les comprendre à partir de leur logique et non de la nôtre. Cela implique une grande capacité d’acceptation. Comme dans le cas de la confiance en soi et de l’estime de soi, il est impossible d’accepter les autres si on n’a pas réussi auparavant à s’accepter soi-même. C’est-à-dire nous reconnaître et admettre naturellement nos forces et nos faiblesses.

La connexion avec les autres est impossible si nous ne savons pas comment établir l’empathie. Pour y parvenir, la première chose est de savoir écouter. Cela implique de ne pas juger ou conditionner notre interlocuteur. Permettez-lui d’être lui-même tout en s’exprimant. Faites attention à ce qu’il dit, sans penser à autre chose et sans intention de changer, de modifier ou de remettre en question qui nous avons en face de nous.

Il est toujours utile de se demander ce que la personne à qui vous parlez veut ou a besoin. Essayez de comprendre ce qu’il ressent et ce qu’il recherche lorsqu’il vous l’exprime. Une écoute authentique est la base d’une connexion efficace. Enrichissez votre vie et aussi celle de la personne qui vous parle.

Les axes des compétences sociales concernent une meilleure structuration de soi et, par conséquent, une plus grande ouverture et réceptivité aux autres. Cela peut être appris et exercé. Toutes ces capacités améliorent considérablement notre vie et la rendent plus saine du point de vue mental.